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Vive la vie - Page 27

  • A déguster : YAEL NAIM

  • La lettre au Père NOEL pour les IMPROMTUS LITTERAIRES

    Anne Bonaventure - La lettre de Noël

    Bonjour Monsieur,

    Je ne vous connais pas, ne vous ayant jamais vu pour de vrai.

    Ben oui quoi, petite chez moi dans ma famille on ne fêtait pas Noël, ce n'était pas dans nos traditions. Alors....dès mon plus jeune âge je n'ai pas cru en vous, et pourtant j'aurais tant aimé. Aimé être gâtée comme les autres enfants que j'ai rencontré dès mon entrée à la maternelle.
    Là j'en ai vu des choses : un sapin, des guirlandes, des boules et des gamins tout excités.
    Bref, le temps passant, je vous bien sûr fêté quand j'ai eu ma fille.Une fête comme ça c'est chouette pour les petiots.
    Mais bon cette fête là c'est que du bobard vous n'avez pas honte tout de même, en plus ce sont les parents qui banquent.... Et là faut un gros porte-monnaie, cette année la baisse du pouvoir d'achat nous fait voir que franchement vous êtes devenu un peu trop exigeant.

    Enfin vous allez me dire qu'il faut savoir faire plaisir quoi.
    Si vous pouviez faire les achats vous même ça m'arrangerait bien.

    Chaque année je me creuse la tête pour trouver la vingtaine de cadeaux, et qu'ils soient originaux. Et la corvée des paquets c'est toujours moi qui les fait paraît que je les fait bien. En plus le soir de votre fête, quand on m'a déposé les cadeaux près de ma chaussure, faut que j'ai l'air ravi, même étonné des trouvailles du style : livres que j'ai déjà lu, écharpe de mauvaise qualité, boucles d'oreille toc....
    Bref oui c'est de l'hypocrisie faire croire aux enfants de la famille que vous êtes passé...

    Primordial avoir l'air joyeux et participer quand retentiront des « oh » « ah » « super » qui feront tressaillir les gamins qui vont avec frénésie déchirer la multitude de paquets.
    La fête quoi....
    Enfin je voulais vous remercier tout de même: pourquoi ? : c'est le seul moment de l'année où je rencontre la famille éparpillée dans toute la France, et que je mange une dinde aux marrons (j'ai horreur de ça!).
    Bon courage pour la prochaine fois, mais ne me demandez surtout pas de vous faire une bise en remerciement, puisque vous êtes du vent.

  • PAS DE u .....

     Pour PAROLES PLURIELLES le défit  : écrire une lettre sur la jalousie sans utiliser de U   ....

     

     

     

    35. Bien mal acq'is ne profite jamais (Anne Bonavent're)

    Vois-tu, je pense à toi.

    Tu as pris la décision de ne pas venir me voir, mais as-tu compris les années passent et maintenant cela fait dix ans....

    Alors je vais en finir: On va échanger nos parts.
    J'arrête la bagarre entre toi et moi. Je prends ta villa et je te laisse le manoir.

    M'envieras-tu encore dis ?

    J'ai fait faire les devis ya environ vingt mille à cracher de rénovation.
    Alors si tu es prête on échange comme ça tu resteras bien contente d'avoir enfin MA PART.

    A bientôt chère non pas chère.... s...

    J'attends ta réponse si tu n'as pas changé d'avis dépêche toi avant k j'y mette le fê.

    Les héritages empoisonnés je n'en vê pas ça détri la vie de famille.

  • A voir....SANS FAUTE

    CLIQUEZ LA  Si vous voulez voir une émission de FR3 de la fin de soirée où le débat prend l'allure d'un ring où la seule femme est une furie, laissez moi vos commentaires.

     

  • lézard grincheux-des gouttes d'encre violette-un igloo sous la neige-

    Anne Bonaventure - Divagations

    Il était resté bien une quinzaine de jours au premier, de la salle de bain au palier et a atteri dans ma chambre, ne bougeant plus du double rideau d'un lézard banal il était devenu un lézard grincheux. Il ne se laissait pas attraper alors je l'ai laissé tranquille il ne me dérangeait pas et devait avoir suffisament à manger.
    Un jour je l'ai retrouvé laissant des trainées de couleur sombre en m'approchant de lui des gouttes d'encre violette lui dégoulinaient des pattes, j'avais tout compris il avait voulu se tremper dans mon encrier.
    Alors là j'en ai eu marre j'ai fait un paquet et l'ai envoyé chez mon fils qui s'est exilé là-haut à faire des expériences et vit dans un igloo sous la neige, pour observer la fonte des glaces. (A chacun sa marotte).
    Là il pourra observer la fonte du lézard, car avec ce genre de température la bestiole n'écrira plus.

     

    Vous pouvez allez voir la fameuse bestiole en cliquant là 

  • Dès qu'elle fut partie......

    Anne Bonaventure - Dans la ville inconnue

    Dès qu'elle fut partie, je fermais la porte à clé. Je n'y croyais plus. D'avoir traversé une bonne partie de la France sur la route Napoléon et arrivée là aux pieds des montagnes, il faisait déjà nuit, j'avais faim. Partie le matin de St Trop, la journée s'annonçait belle, et je voulais prendre une autre route plus dans les terres pour découvrir d'autres paysages. C'était en 68 oui en 1968, cette été là j'avais été invitée sur la côte mais fallait que je remonte à Paris. A l'époque on pouvait faire du stop, heu enfin je faisais du stop. Entre camionneurs et particuliers j'arrivais toujours à faire des kilomètres sac-à-dos, tranquille. J'avais l'insouciance de la jeunesse, une époque où l'on pense que tout peut arriver. La journée devint vite chaude, et les voitures rares, il était midi, je m'étais donc arrêtée à Château Arnoux boire un coup, et manger ce qu'il me restait d'une miche de pain achetée le matin à Cannes. Mais le temps pressait et je n'avais pas vraiment fait de plan de route, j'allais où l'on m'emmenait. Quand je suis arrivée là tout était sombre je sentais seulement le fond de l'air frais très frais et me dit qu'effectivement j'étais bien en hauteur en altitude. Les senteurs avaient changé je n'étais plus en bord de mer. Où trouver un gîte rien qu'un coin pour dormir. La mairie était encore éclairée, j'ai demandé. La concierge a eu pitié de moi et m'a emmenée dans le réfectoire de la maternelle à côté, il y avait une petite chambre et là sur un lit de camp j'eus à peine le temps de fermer la porte à clé, je me suis endormie. Le lendemain j'ai voulu rendre la clé, mais ne trouvais personne. C'était un dimanche, le marché s'installait sur la grande place, j'ai levé les yeux et j'ai admiré la colline oui c'était magnifique. Le ciel était d'un bleu inoubliable. Quelques années plus tard, je me suis installée dans cette région.

    Le carnet de l'auteure

     

    CLIQUEZ LA 

  • Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée à insérer dans le texte pour les IMPROMPTUS

    Anne Bonaventure - Porte ouverte ou fermée

    Je lui avais dit de ne pas revenir. Cela durait depuis trop longtemps. Il était parti me laissant abattue. Je n'avais pas compris pourquoi. Est-ce pour une autre ? En avait-il assez de notre « train-train » ?
    Ne lui correspondais-je plus ?
    Je pensais vraiment que nous conclurerions notre ménage par une cérémonie qui aurait soudé notre relation qui avait déjà 10 ans.
    Je lui ai claqué la porte au nez. Et pendant plusieurs mois je l'ai évité, je n'ai plus repris sa rue, il avait déménagé mais était resté dans le même quartier.
    Les coups de fil ont commencé, et ce dès la date de mon anniversaire, il voulait me revoir.
    J'ai hésité, oui je n'avais plus confiance. J'ai voulu l'oublier, bien qu'il soit resté dans un tiroir, celui de ma mémoire.
    J'avais déjà pris ma décision, et ne voulais pas revenir en arrière.
    Je ne suis pas son jouet. Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, sinon on ne peut avancer dans la vie, et là je lui ai redit et très fermement : stop-stop-stop, il avait eu tout le temps de se décider avant.
    Ma porte est restée close, j'ai pleuré, je ne voulais plus revivre tous ces moments de doute. Je n'étais plus très jeune, et je voulais vraiment avoir un enfant avant qu'il ne soit trop tard.
    J'avais perdu mon temps avec un homme qui n'avait pas su voir tout l'amour que je lui portais, trop tard.
    Qu'avons-nous fait de nos trente ans? Quand je vois autour de moi tous ces jeunes qui hésitent à fonder un foyer, je voudrais leur dire que la vie passe, et que l'on peut se tromper en laissant de côté celui ou celle qui aimerait partager le quotidien, fonder une famille, après on s'en mord les doigts, on a loupé le coche.

    Le carnet de l'auteure